Monaco

Monaco, très chère voisine
Ruisselant d’or insolemment,
Tu es un peu notre cousine,
Construite presqu’effrontément

Sur un grand rocher impérieux.
Nous nous partageons le soleil,
Le même ciel d’un même bleu !
Mêmes amours, mêmes merveilles…

Mais tu vis somptueusement :
Pour être invité à ton bord,
On doit être cousu d’argent…
Qu’est ton emblème ? Est-ce un  veau d’or ?

D’accord ! Mais quand on a gravi
Tes rudes rues si escarpées,
On s’arrête tout ébahi,
Oubliant tout, estomaqué :

Peu importent banques et fric,
Casino, intérêt, affaires…
A perte de vue, mirifique,
L’énorme beauté de la mer !

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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