C’est un arbre au soleil, gorgé jusqu’à ras bords
D’une ombre brune et drue. Et son ombrage épais
S’étale largement pour mieux annihiler
Les excès du soleil qui taraude et qui mord.
Il est vaste et très vieux : un grand micocoulier
Se découpant en noir sur le ciel outremer ;
Un monde de fraîcheur dans l’intense lumière
Irradiant la Provence au milieu de l’été ;
Un arbre-mastodonte aux feuilles effilées
Qui étend sa ramée jusqu’au fond du jardin,
Devenu un Eden bien frais dès le matin.
Son tronc lisse est tout droit, et un peu cannelé
Par l’âge et par le temps. C’est comme un bouclier
Qui nous protège tous de l’été indomptable.
Son feuillage pointu nous rend invulnérables
A l’énorme chaleur de cette fin-juillet.
Et il y a l’odeur qu’exsude son vieux bois !
Arbre ami, laisse-nous t’enserrer dans nos bras :
Nous allons y sentir ton coeur en bois qui bat.
Tu es si rassurant ; l’on est bien contre toi…
Je vous remercie énormément pour votre poème. Je viens de découvrir votre site. Votre poème est magnifique! et moi je suis aux anges. Je suis content qu’un de mes tableau vous est inspiré, Merci! et en même temps je vous souhaite une heureuse année 2013.
sincèrement
Eric
Merci, Eric ! Je suis ravie que vous m’ayez contactée car j’ai été ravie de trouver votre oeuvre sur Internet, votre tableau étant celui dont je rêvais pour le poème : ces deux-là vont si bien ensemble ! Et même si votre arbre n’est pas tout à fait…un micocoulier, peu importe : il est si rassurant et correspond si bien à ce que je voulais dire !
Bien amicalement et bonne nouvelle année
Vette de Fonclare