Elles sont énormes et grasses
Tant elles volent , pillent tout ,
Et leurs si longues ailes brassent
L’air étouffant du grand mois d’août .
Elles n’ont cure du temps chaud
En leurs livrées blanches et noires ,
Et épouvantent les moineaux
Pour les chasser de l’abreuvoir .
Jacassant à bec que veux-tu ,
Criaillant à perdre la tête ,
Bande ripailleuse et grinchue ,
Ce sont des voyous pique-assiettes …