Poème illustré par un tableau de :
Catherine Herbo
www.catherineherbo.fr
Ils sont très proches des sapins,
Mais ceux-ci sont assez peu fiers
De leurs hiératiques cousins
Qui s’exhibent nus en hiver
Et ne gardent pas leurs épines.
Par contre en automne ils tapissent
Les pentes sèches des collines
Qu’ils éclaboussent et roussissent
D’un flamboiement éblouissant.
La montagne est une splendeur,
Et le soleil en déclinant
Y meurt en sublimes couleurs.