Sonnet
Dans le fond du jardin s’allument des lucioles :
Des petits riens du tout, des insectes-babioles
Balisant le chemin qui conduit à l’étang ;
Très légers lumignons sous le ciel palpitant
Et qui cligne des yeux. Délicats faisceaux verts
Et palpitation bleue : cliquetis de lumière
Sur terre et dans le ciel qui semblent se répondre !
Vers-luisants affairés avant que ne s’effondre
Le monde condamné des rives de la mare ;
Lampyres lumineux et minuscules phares,
Ce sont des petits points dans la pénombre brune,
Lumineux et parés d’une infime lueur
Brillant sous le halo bleuâtre de la lune.
De minuscules vies qui clignotent en choeur.
Bonjour,
Je suis à rédiger un court article sur la fluorescence minérale et je suis tombé par hasard sur un poème que vous avez écrit sur les lucioles. Je vous demande la permission de l’utiliser ainsi que la photo qui l’accompagne pour les placer dans mon article à paraître dans notre petite publication trimestrielle « Le Filon ». Si l’éditeur accepte d’y laisser votre poème, le Filon devrait paraître en septembre prochain, sa distributuion se fait principalement par courriel à tous les membres du Club de minéralogie de Montréal. Quoi de mieux pour illustrer la bioluminescence ! C’est devenu exceptionel de voir des lucioles dans le ciel de Montréal.
Bien vôtre
Roger Guay
D’accord pour la publication de mon sonnet dans votre revue, et merci…
Vette de Fonclare
Bonjour, puis-je utiliser votre poème pour l’anthologie concernant le bestiaire que je dois rendre à mon professeur de français ?
Bien sûr que je vous y autorise ! J’en suis même très flattée…