Poème illustré par :
Elisabeth Fourcade
www.elisabeth-fourcade.net
Enfin l’on repense au jardin !
A peine éveillés ce matin
Alors que le soleil rutile,
Désir d’air pur, pensées futiles
Viennent soudain vous envahir.
Il fait doux ; l’on va ressortir
Bêches, binettes et râteaux…
Merci, Printemps : il fait si beau !
Dans toutes les jardineries,
Un monde fou va, vient, sourit,
Et ne sait plus parler que graines,
Engrais nouveaux, fleurs et fontaines,
Haies fleuries et irrigation,
Composteur, tondeuse à gazon …
On est pris d’une frénésie
De jardinite ; on a envie
Du plus beau jardin du quartier.
Car on est tous des jardiniers !
N’a-t-on qu’un infime balcon
Qu’on se prend pour un Baraton !