Issus du vent et de la mer,
Héritiers des hordes mongoles,
Ils sont cernés d’une auréole
D’écume d’or et de lumière.
Sont-ils gris clair ou blanc foncé ?
Crinière échevelée au vent,
Fils des rudes chevaux d’antan
Ou du pays de Solutré,
Ils sont les princes des étangs,
Eclaboussant de boue vermeille
Et d’étincelles de soleil
Les ailes roses des flamands.
Ils sont sauvages, vivent libres
Dans les marais bourbeux et chauds
De la Camargue aux noirs taureaux
Qu’ont si bien chantée les félibres.
Issus d’un vent de liberté,
Modelés dans un acier blanc
Qui chatoie sous le ciel argent,
Ce sont des seigneurs indomptés.
Bonjour,
Ce poème est splendide et met parfaitement en lumière ce cheval ancestral.
Puis-je le reprendre dans un article de mon blog sous forme de citation et en y ajoutant un lien vers votre site?
Bien à vous,
Audrey
MESSAGE DE JEROME GARCIN
Du 9 juillet 2010:
« Votre poème est magnifique et même… mirobolant »