Poème illustré par un tableau de :
Etienne Bonnot
www.bonnotpeinture.canalblog.com
On est le dix juillet. Le temps est somptueux,
Merveilleusement clair, et la mer est si bleue
Qu’on n’en croit pas ses yeux. On ne voit plus le sable
Tant il y a de monde. Vacances admirables ?
Eh bien, non, justement ! Car il n’y a personne
Dans l’eau bien trop glacée ! Pas de cris qui résonnent
Joyeux et excités dès que gicle une vague !
On n’en peut vraiment plus et l’été extravague !
C’est la faute au mistral fougueux et déglingué
Qui nous a refroidi la Méditerranée.
Que se passe-t-il donc ? On a la peau grenue
Comme peau de poulet, et hier il a plu !
Tout bain paraît longuet : l’eau à quinze degrés
N’est pas très attrayante et l’on va au Musée…
Bien sûr, c’est mieux chez nous qu’ailleurs partout en France,
Mais ce n’est pas un temps très normal en Provence
Que cet été sans bains tant la mer est frisquette !
Seuls quelques tout-petits font gentiment trempette :
On a dû leur greffer une peau de dauphin !
Mais peut-être après tout fera-t-il chaud demain ?
En prenant des nouvelles de mon ami Bonnot sur internet, je tombe sur votre poème Je trouve excellent d’illustrer un poème sur la baignade avec une oeuvre de Bonnot.
Vous avez de l’humour
Cordialement
Dany
Une oeuvre de … « bonne eau » illustrant « l’eau froide » ? Eh oui… Mais je dois avouer que cet humour fut involontaire !!!
Vette