Poème illustré par un tableau de :
François Quinqua
http://francoisquinqua.blog
Il vient d’un pays de guingois,
Si loin et si près à la fois !
C’est un rouleau qui va moussant,
Tout écumeux et bouillonnant.
Il avance et il se retire,
Et quelquefois même il dévire
Comme pour repartir là-bas.
On dirait un gros coeur qui bat.
Il roule, se roule et repart,
Et puis revient et se bagarre
Contre le rivage concave
Où il doit poser son épave
En essayant de s’agripper
Au sable mou tout délité.
Et sur sa crête l’on peut voir
Un petit corps de bébé noir.