Le Luberon

 

Poème illustré par un tableau de :

Henri Guey
 henri.guey.free.fr

Le calcaire y est comme neige,
Si blanc qu’il en leurre beaucoup ,
Et sur la terre ombrée de beige
Le roc est tout poudré de roux .

Une forêt de cèdres noirs
Couronne la falaise sombre ,
Et dans l’or mordoré du soir ,
Les ravins se remplissent d’ombre .

C’est une montagne très dure ,
Sèche à coeur , sans once de vert .
L’on y voit d’étranges blessures
Et des macules circulaires …

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans La Provence au coeur, Le soleil-lion. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.