L’enchanteur

Poème illustré par un tableau de :

Louis Montillet
www.louismontillet.com

Sous son béret un peu trop grand,
Son visage est tout buriné
– Couleur du cuir, couleur du temps –
Sa peau est même craquelée,

Mais le bout de ses gros doigts jaunes
A un toucher si délicat,
– Couleur du fer, couleur d’automne –
Que les mauves fleurs du lilas,

Les plumbagos et les lupins
Eclosent comme par magie
Quand il paraît dans le jardin.
Autour de lui la vie sourit,

Les fleurs renaissent sous ses pas.
Même desséchés par l’été,
Les lys, les roses et les zinnias
Redressent leur tige affaissée.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Contes, Les gens. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.