Le hérisson

Le ventre rond et grassouillet
Plein de chenilles, de limaçons,
Il commence à baguenauder
De pissenlits en champignons.

Il a des yeux-boutons tout noirs,
Un maigre museau tout pointu
Et pépie dès que vient le soir,
Trottant sous la lune pointue.

Il est tout doux sur le dessous,
Ebouriffé sur le dessus.
Piquant comme bogue rocou
Il est coiffé d’angles aigus.

Il se cherche un trou ou un nid
Pour hiberner, chaud et douillet,
Et ne reprendra sa vraie vie
Qu’au temps où poussent les bleuets.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Zooland. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *