Poème illustré par :
Annie Rivière
http://atelieriviere.canalblog.com
Au bord d’une allée de platanes
Qui erre au bout de nulle part,
Gît le Hameau de Pur Hasard
Tout au fin-fond de la campagne.
Oublié non loin de la route,
Il dort comme un gros chat heureux
Derrière ses persiennes bleues.
Le temps y coule goutte à goutte
Et patine les murs crépis
D’un beige ocré ou d’un roux pâle,
Les toits moussus un peu bancals
Ont des formes indéfinies.
N’y vivent que de vieilles gens
Qui parlent encor Provençal.
Seul le crissement des cigales
Rythme en été le fil du temps.
C’est bien vrai que cette allée de platane ne mène nulle part. Le mas était beaucoup plus grand en réalité car c’est une ancienne laiterie qui se trouve sur la commune de Saint Andiol, au bout du monde…
Ce poème illustre se tableau on ne peut mieux et réciproquement, (il manque tout de même un petit g au 4eme vers)
En vous félicitant pour votre lien avec France-inter je vous envoie mes salutations amicales et tous mes remerciments pour votre choix.
Annie Riviere
Le petit »g » du 4° vers du poème est rétabli ! Merci…
Vette