Le fond du jardin explose de fleurs
Buvant goulûment l’air chaud de l’été
Et il s’en dégag(e) un tel flux d’odeurs
Que toute bestiole en est enivrée.
Car ça sent le vert, ça fleure le frais,
Ca grouille de vie, des vies qui bourdonnent
D’autant qu’au mois d’août sans cesse y résonne
Le chant des cigales énamourées.
Jungle colorée, symphonie dorée
Qui vibre en crissant sous le gai soleil,
Un extravagant pays des merveilles
Attendant Alice au pays des fées.