Le fléau

Poème illustré par un tableau de :

Pascal Habecker
www.artiste-peintre-paysagiste.com

Le soleil est énorme et il fond goutte à goutte
Sur la surface acier de la mer immobile.
La Méditerranée, lisse comme de l’huile,
Oscille lentement. Des traces de mazout

L’irisent joliment. Il y a mille oiseaux
Qui plongent vers les flots en hurlant à grands cris,
Rayant le ciel foncé de leurs maigres corps gris.
Mais comment font-il donc pour n’avoir jamais chaud

Quand ils mènent ainsi leur incessant manège ?
Sur l’horizon crayeux Marseilleveyre est beige
Et ses pentes pelées brûlent infiniment.

Ce mois d’août est très dur. Il est comme un fléau
Qui consume Marseille. Il n’y a pas de vent,
Si ce n’est par moments un coup de sirocco.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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