Savez-vous qu’autrefois les femmes de Marseille,
Dès qu’elles épargnaient quelques sous sur leur paye,
Ne les dissimulaient pas sous un matelas
Ni ne les camouflaient sous des piles de draps ?
Non ! Elles acquéraient de menues perles d’or
Tout de suite enfilées, bien minime trésor !
Sur un fil de lin noir qu’elles gardaient au cou :
C’était là leur fortune, envers et contre tout…
Comme le fil cassait pour la moindre broutille,
Elles grognaient, juraient, courant après les billes !
C’est une Magali qui eut la bonne idée :
Des maillons d’or, tressés pour tout consolider !
Le collier était né, la tradition aussi !
Car le jour où naissait une petite fille,
Une première boule amorçait son bijou…
Et ainsi chaque année. Et il n’ornait le cou
De la jolie enfant que lors de ses seize ans.
La tradition persiste encore maintenant,
Où certains bijoutiers du fin-fond de Marseille
Font toujours des colliers de ronds petits soleils.
Reçu par mail de M.Valensi :
“j’habite MARSEILLE et je suis tombé sur votre poésie “le collier marseillais”.
Or,je suis bijoutier ,j’ai un site :
http://www.bijouterievalensi.com
où je vends des colliers marseillais.J’aimerai mettre dans le site votre poème
qui m’a plu énormement.Me donner vous la permission de publier votre posie dans
mon site?
merci mr valensi”