Poème illustré par un tableau de :
Peinture par Eric Bruni
www.liensutiles.org/ebruni.htm
Il est maigre et dégingandé,
Et ses noirs rameaux effilés
L’ont transformé en araignée
Sur le ciel clair et délavé.
Il tend ses longs doigts écartés.
C’est une main qu’on a brodée
Sur la toile grise élavée
De l’hiver tout dépenaillé.
Le froid aux cisailles d’acier
L’a dévêtu et dépouillé
Comme un grand spectre décharné.
Il n’est plus qu’un réseau de traits.
Très beau poème Vette ! Il se marie incroyablement avec l’illustration et votre description de l’arbre nu me fascine ! Bravo et merci pour la magie de vos mots. C’est vraiment magnifique !
Merci ! J’aime bien que peinture et poésie se comprennent ainsi…
Vette