Poème illustré par :
Dubois-Gérard
www.dubois-gerard
Magali a posé sur la toile cirée
Des olives, de l’huile et quelques gousses d’ail
A la robe bien fraîche et dont l’odeur canaille
Rappelle le Midi, ses saveurs épicées.
Les gousses sont rosées dans leur bulbe bien blanc
Sous leur pelure raide et sèche qui craquille,
Et l’on dit de leur chair qu’elle refortifie
Qui en fait un festin et en mange souvent.
On dit qu’on en tressait de fort jolis colliers
Dont on ornait le cou des tout petits enfants.
Sortes de talismans pour mieux les protéger
Des vampires, démons et autres garnements ! .
On conte également que la première grève
Advint un beau matin au pied des pyramides
Quand les serfs privés d’ail, leur plus précieux subside,
Posèrent leurs outils en attendant la trêve.
Oui ! Mais il y a l’odeur ! L’haleine empuantie
Des croqueurs d’ail repousse, indisposant les belles.
La seule solution, c’est de pousser icelles
A en manger aussi pour créer l’harmonie …
L’aïl ….. quel bonheur dans notre cuisine Provençale ! et qu’importe l’odeur et l’haleine : c’est si bon …
Amitiés
à bientôt
Et en poèsie, l’odeur passe très bien !
Vette
J’écris pour les arrières petits enfants que je n’ai pas encore,
un(tout) petit livre de contes autour de ma Provence,dont l’un s’intitule « Aelaïs et le conte de l’ail »,sous Louis IX, à Aigues Mortes. M’autorisez-vous à l’illustrer par votre beau poème sur l’ail? cordialement…
tel:04 91 31 06 41
06 25 48 89 51