La vieille maison

 

 Poème illustré par :

Daniel Liautaud
http://liautaud.daniel.free.fr

Ma maison, c’est un mas palpitant comme un coeur
Et dont les murs ocrés sont empreints de bonheur,
De peines et de joies : d’anciennes vies passées
Dont la trace légère a été effacée.

Effacée par le Temps, effacée par le vent
Tentant de l’emporter au-delà du printemps
Et des autres saisons qui l’usent peu à peu.
Mais la belle est solide et sous ses volets bleus

La vie qui l’ancre au sol lui donne de la force.
Ses couches de crépi lui sont comme une écorce
Qui la protège bien des années qui l’assaillent.
Elle est robuste encor et va vaille que vaille.

Elle n’est jamais vide et une armée la garde :
Bataillons de souris et brigades lézardes
Délogés sans vergogne quand nous rentrons chez nous.
Mais j’allais oublier notre ami le hibou …

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans A la maison. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.