La plage est désertée, ce qu’on n’a jamais vu
En plein mois de juillet ; et ce maudit microbe
Nous prive par la peur d’y être à demi-nus
Et libres de nos corps sans y subir d’opprobre.
Enfin débarrassée de ces envahisseurs,
La Méditerranée apaisée se balance
Au diapason d’un ciel d’une extrême douceur.
Oscillant calmement, elle danse en cadence,
Puis se laisse couler sur le sable doré
Que ne profanent plus des hordes ravageuses.
Elle est bleue, elle est douce, sans ce courroux outré
Exagérant parfois son humeur ombrageuse.
Il n’existe plus qu’elle et son ciel bien-aimé
Qui s’enlacent tous doux en un tableau sublime.
Le monde des débuts pour un temps ranimé !
Seuls l’empire aquatique et le ciel bleu qu’animent
Des nuages légers comme plumes d’oiseaux
Redonnent à la Terr(e) son aspect édénique.
Un gabian argenté dodeline sur l’eau,
Aussi beau tout à coup qu’un cygne. Magnifique !