Poème illustré par :
Grigore Dontu
www.gdontu.com
Le jour décroît déjà, mais la maison d’automne
A capté le soleil sur sa façade jaune
Où flamboie maintenant le vieil ampelopsis.
Jaune et rouge clinquant, c’est un feu d’artifice !
Les volets sont lavande à l’aune d’un ciel bleu.
La maison n’en peut plus, mais c’est une splendeur
Dans cet automne gris qui la pare de feu.
Elle s’est revêtue des teintes du bonheur
Et s’endort lentement dans la lumière pâle
Des ultimes beaux jours de l’été provençal
Qui, chacun le sait bien, dure jusqu’en hiver :
Qu’on lui coupe le nez si Marius exagère !
Son mas tout de guingois luit sous le ciel bordeaux
Et il a beau vieillir – à l’opposé des hommes –
L’âge adoucit ses angles en le rendant plus beau.
Un vieux mas du Midi du côté de La Baume.
Bonjour ,vos poèmes sont toujours très beaux ,j’adore l’automne ,merci pour ce partage.bonne journée ..
Merci, Rima, d’amer mes poèmes… et la Provence ?
Dans mon commentaire sur votre commentaire, le i de mon verbe « aimer » s’est envolé… comme une feuille d’automne !
Amicalement
Vette