Poème illustré par un tableau de :
A. Costenoble
www.costenoble.com
Sur la crête en surplomb au bord du Lubéron
L’on a planté naguèr(e) des cèdres du Liban,
Bien que presque toujours les Hommes ne soient bons
Qu’à détruire et brader la Nature à l’encan.
Les arbres à l’assaut au flanc de la falaise
Sont les petits-enfants de l’ancienne fûtaie.
Ils jaillissent tout droit au coeur de la fournaise
Qui brasille et grésille au coeur noir de l’été,
Et quand en plein juillet le soleil déchaîné
Brûle les alentours en dardant ses rayons,
La forêt est pénombre. Et il y fait si frais
Qu’on y frémit parfois d’un très léger frisson.
Fraîcheur d’eau, solitude et tendre fraîcheur bleue
D’un monde parfumé où quelques papillons
Planent en palpitant. Un monde mystérieux
Où voltige parfois l’ombre d’un elfe blond.