Poème inspiré et illustré par un tableau de :
Claude Théberge
(1934-2008)
www.claudetheberge.com/
Il n’a pas plu depuis Juillet.
Dans le coffre de la voiture,
C’est évident que le temps dure
Pour deux parapluies pourtant prêts
A affronter même un déluge.
Et le noir est si angoissant
Dans la grande malle hydrofuge
Que leur mât en est tout tremblant.
Alors ils se sont rapprochés,
Leurs baleines se sont touchées,
Et le grand riflard à la robe
Vert céladon, moins claustrophobe,
A pris le mauve contre lui
Pour l’aider à subir la nuit.
Ainsi blottis soie contre soie
Les deux pépins vibrent d’émoi