Poème illustré par un tableau de :
Annie B.
www.annieb.over-blog.com
Oh mon dieu, qu’il fait froid ! Tellement que le souffle
Se transforme en vapeur à chaque expiration !
Nos mains sont si crispées tout au fond de nos moufles
Que nos vingt doigts sont morts ! Pitoyable Manon
Qui viens de Cavalaire, il faut t’habituer
A supporter ce temps ! Et l’immense plaisir
De dévaler les pist(es), il te faut le payer,
– Bien que ça n’ait duré que le temps d’un soupir –
Au prix d’un nez qui coule et d’oreilles gelées !
Passer de plus dix-neuf à moins douze degrés,
C’est assez difficile, il faut bien l’avouer…
Après cette journée, tu es si épuisée
Que tu ne songes plus qu’à rentrer, bien au chaud !
Il faut nous arrêter. Faisons donc une halte
Au bar de « L’Eterlou » pour boire un cacao…
Là-haut le ciel flamboie sur les monts bleu cobalt.