Oh, tu me manques tant ! Ta minuscule tête
Dans le creux de ma main, pourrai-je m’en passer ?
Ta fourrure rayée si douce à caresser,
Tes immenses yeux verts… J’ai besoin que tu mettes
Ton petit museau froid dans le creux de ma main ;
Besoin de ta folie, et de la gourmandise
T’éveillant sur le champ dès qu’une friandise
Exhalait son fumet jusqu’au fond du jardin
Où tu te prélassais au creux d’un vieux fauteuil.
Besoin de ce ronron vibrant sur mon épaule
Quand tu t’y blottissais ! Et tu étais si drôle
Quand tu croyais pouvoir choper un écureuil !
Mon petit chat chéri, comment vais-je donc faire
Pour me passer de toi ? Et pourquoi donc la mort
A t-elle anéanti ton minuscule corps ?
J’ai bien trop de chagrin ; je ne peux me défaire
De tous ces souvenirs me reliant à toi.
Mais l’ignoble Camarde a toujours fait la loi…
bonjour vette, c est celine, ce poême est magnifique…
Merci, Céline ! Il le méritait tellement, cet adorable petit chat…
je pense qu il y a un paradis pour les animaux qui nous donnent tant..une vie sans animaux n aurait pour moi pas la même saveur.