Des bâtiments dans la plaine
Tout neufs et pourtant si gris.
Triste vie et morne peine
Pour ceux enfermés ici
Sous la pesante coupole
D’un ciel bleu beaucoup trop vaste
Où voir des oiseaux en vol
Vous submerge et vous dévaste.
Peines lourdes ou légères
Qu’il faut bien envisager,
Vide gris de la misère
D’âmes à demi-cassées.
Non loin Luynes la coquette
Aux rues peintes de pastel,
Plantureuse et satisfaite
Profite du même ciel :
Règles et moeurs familières
Non loin de vies fracassées,
Train-train de vies ordinaires
Face à des destins brisés.