Des ailes aux souliers, j’avance librement ;
Et n’est pas encor né le fou liberticide
Qui pourrait me mater et me mettre une bride !
Il n’est personne au monde, il n’est aucun amant,
Même aimé follement, qui pourrait me soumettre.
J’ai, tout comme Rimbaud, des semelles de vent :
Je n’ai aucune entrave et je vais droit devant,
Et n’ai jamais trouvé en aucun homme un maître !
Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux,
Et nul ne me dira quel chemin je dois suivre.
Sans cette liberté, je ne pourrais pas vivre
Et n’accepte vraiment de règles que de Dieu.
Des ailes aux souliers, sans que rien ne m’emboue :
C’est ainsi que je vais, c’est ainsi que je vis !
Toi seule, Liberté, m’asservis à l’envi ;
Tu es de mon vaisseau la figure de proue…
J’aimerais que ce poème devienne le credo de toutes les femmes, partout dans le monde !
Vette de Fonclare
Dominique-Patricia Koenig
C’est vraiment à laisser sans voix, aucun mot de notre belle langue n’est assez fort pour exprimer ce que j’ai ressenti à la lecture de ce poème accompagné de cette illustration ailée, porteuse d’espoirs.
Très inspiré ! bravo