Poème illustré par un tableau de :
Hélène Gonnet
Marseille ma jolie, tu es transfigurée
Et parais presque sage ! Est-ce donc cette année
Culturelle et si faste en moult événements
Qui t’a ainsi changée… spectaculairement ?
Tu donnes l’impression d’avoir dissimulé
Tout un tas de trésors sous un bien triste aspect
Pendant des décennies. Puis soudain, tu exploses,
Nous dévoilant soudain d’extravagantes choses
Préparées en secret pour mieux nous épater :
Le Mucem, le Silo… et tant d’autres musées !
Nous autres, Marseillais, n’avons rien vu venir
De cette apothéose et de cet avenir
Qui se dessine enfin pour toi et tes enfants.
Vas-tu pouvoir voguer insubmersiblement
Sans errer derechef en ton nouveau voyage ?
Ne sombreras-tu plus sous de sombres nuages ?
Mais foin de noirs soucis : tu vas saisir ta chance
Et remercier le ciel qui en sa Providence
Te permet d’émerger sous son ciel bleu serein !
Là-haut la Bonne Mère étend sur toi sa main…