Pour Maïté
Il était roux comme une feuille
Elle porte toujours son deuil
Car il était d’or, tendre et beau :
C’était son rouquin, son Caro.
C’était un gros chat aux yeux verts.
Son poil tacheté de lumière
Etait tout gonflé de soleil :
C’était son Caro, sa merveille !
De temps en temps pour lui montrer
Que, bien qu’Humain, il l’adorait,
Il lui portait un gras mulot :
C’était son soleil, son Caro.