Poème illustré par une aquarelle de :
Armand Feldmann
www.armandfeldmann.com
C’est la morne saison de bien belles amours
Et la fin de l’été. On s’était dit « Toujours ! » ;
Puis elle est repartie ; et bien seul sur la plage,
Je subis du mois d’août les énormes outrages
Du soleil, de la mer que j’aimais tant avant.
On n’est plus bien ici ; il y a trop de vent…
Je voudrais remonter vers Paris, la revoir…
Mais n’était-ce vraiment qu’un réel « Au revoir »
Que ces derniers baisers ? Et si c’était « Adieu » ?
Non, ce n’est pas fini ! Impossible… Oh ! mon Dieu,
Qu’elle ne m’oublie pas ! C’est vrai que Cavalaire
Est vraiment ravissant, ruisselant de lumière
Et du bleu transparent d’un ciel clair sans nuages.
Mais elle n’y est plus, je suis là, et j’enrage
Que mes parents s’obstin(ent) à y vouloir rester !
Moi j’attends le départ et la fin de l’été…