Les chiliennes

On a replié les chiliennes
Ce sont ces chaises longues, molles,
Et souvent troussées à l’ancienne
Qu’on trouve d’Aix jusqu’à Bandol.

Quand on les sort sur les terrasses,
C’est que tout sent bon le printemps.
Mais on les a rentrées, hélas !
Car ce n’est vraiment plus le temps

De se prélasser. C’est fini,
Le temps s’en va les délaver
Si on les délaisse à la pluie
Jusqu’au mitan de février.

Elles sont dès lors toutes plates,
Comme de piètres portefeuilles.
Ah! Il faut recoller deux lattes …
Allons donc balayer les feuilles !

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans A la maison, Automne. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.