Le feu d’artifice

 

Le ciel gronde de tous côtés,
Tout couturé de déchirures,
De lumière, d’éclaboussures
Argent, vert, jaune et orangé.

Jaillissements multicolores ,
Des jets de feu, des fleurs en V,
Des stries, des éclairs, des fusées
Explosent encor et encore.

Le bruit est presqu’assourdissant,
Mais l’acmé et l’apothéose,
Ce sont des roses qui explosent
Et qui craquent en tournoyant.

Alors un choeur de beuglements,
De « Hourrah ! » hurle d’enthousiasme,
Tonitruant parmi les miasmes
De la poudre qui tourne au vent.

Nous sommes tous abasourdis …
Mais les traînées bleues de fumée
Ont commencé à s’estomper
Et le ciel d’or revire au gris.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Le début de l'été. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.