L’aigle royal

Sonnet

C’est un chasseur ailé à l’immense envergure,
Qui tournoie en planant dans le creux des vallées.
Son regard est perçant ; il est cruel et dur,
Qui cherche sans ciller une proie condamnée

Et sans aucun espoir de pouvoir s’échapper
Quand, éclair emplumé, il va fondre des cieux.
C’est un oiseau géant aux serres acérées
Comme griffes d’acier. C’est le héraut des dieux.

Dans son nid tout tressé de branchages cornus,
Un aiglon blanc l’attend ; et son corps presque nu
Attend avidement une chair douce et tendre :

Celle d’une marmotte obèse et hasardeuse
Dont l’énorme oisillon qui n’en peut plus d’attendre
Va goûter goulûment la chair délicieuse.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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Une réponse à L’aigle royal

  1. Mathis dit :

    ok

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