Avant l’aube…

Poème illustré par un tableau de :

Luce B.
www.luceb.canalblog.com

Même la nuit ne dissout pas
L’énorme chaleur de la veille…
Ou à peine ! Et nous sommes las
Des excès déments du soleil.

Mais il est cependant une heure
Où l’on peut savourer l’été
En n’en goûtant que les bonheurs :
Quand l’aube encor ensommeillée

N’est guère plus qu’une lueur.
C’est alors si bon d’inhaler
Cette exhalaison des senteurs
Du jardin encor tout mouillé

Par l’arrosage de la veille.
Ca sent bon le vert et le frais,
Et le raisin bleu de la treille,
La menthe, l’ail, les roses-thé…

C’est un joli matin d’été,
Revigoré et rafraîchi
Par les perles de la rosée
Qui ont goutté toute la nuit.

 

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Le soleil-lion. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.