L’aube

 

Poème illustré par un tableau de :

Claude JosephVernet
(1714-1789)

De là-haut l’on voit tout Marseille,
Marseille gris, Marseille bleu
Quand le jour incertain s’éveille
A l’Est où l’horizon prend feu

Et qu’en bas la ville commence
A revivre et à émerger
De cette nappe de silence
Qu’on a peine à envisager.

Plus loin la mer un peu froissée
Par la brise matutinale
Inlassablement bat les quais
De sa grande houle hivernale.

Au Nord s’éveille la Joliette
Sous l’immense ciel écorché
Par d’énormes grues obsolètes.
La ville commence à bouger.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Marseille. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.