Septembre

 

C’est certainement le plus doux
Des douze enfants du père Temps.
Il est vêtu d’or et de roux,
Et puis de vert, et puis de vent .

Après la fureur de son frère,
Août l’indompté et le sauvage,
Malgré quelques coups de tonnerre,
Septembre est un mois presque sage.

Le ciel ne se déchaîne plus,
Fatigué de tous ses excès.
L’aube est fraîche. Et l’été perclus,
Assagi, s’est enfin calmé .

Un mois déjà que les cigales
Ne stridulent plus dans les bois.
Le grand été est en cavale,
Le doux septembre fait la loi.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Automne. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.