Une plage en octobre

 

Arc de cercle presque parfait
S’incurvant sur la mer trop vide,
La plage est jaune, et tout y est
Immobile, figé, livide.

L’onde elle-même est comme morte,
Sans clapotis, sans ce roulis
Qui, la faisant danser, emporte
Au large des fragments de vie.

Plus de rires ni  de chansons.
La plage est propre et désolée.
Seul un gypaète glouton
Y picore un poisson crevé .

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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