Patte de velours

Quelquefois dans la nuit une petite patte
Pose tout en douceur ses coussinets-velours
Sur ma joue endormie. Une langue qui gratte
Me rape le menton avec beaucoup d’amour.

Un petit corps tout chaud se love dans mon cou
Ronronnant tant et plus pour que je le caresse.
Un léger corps tout chaud, un tendre corps tout doux
Un tiède corps de chat qui s’appelle Tendresse.

Si je la gronde un peu, presque rien, rien du tout,
Elle feint la colère, accepte de partir,
Et puis elle s’endort et son joli roucou
S’éteint decrescendo avec de grands soupirs.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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