Le vieux village* se délite
Au fil de l’oubli et du temps.
Des rochers beiges le limitent
Et il s’effrite dans le vent
Ecaillant toujours un peu plus
Ses pierres toutes de guingois
Et dont les joints sont mis à nu
Par le soleil qui les corroie.
Peiner, grimper, toujours monter !
Le vieux village est épuisant,
Les Oppédois se sont lassés,
Et le village très longtemps
Est resté seul vide de vie,
Ses pierres d’antan s’effritant
Au fil du temps et de l’oubli
Des ruines rongées par les ans !
Mais les touristes le visitent,
Insufflant petit à petit
L’énorme foi qui les habite
Aux vieilles maisons endormies.
*Poème offert au village d’Oppède