Mouriès

Dans la vallée des Baux et au Sud des Alpilles,
Entourée d’oliviers, de vignes, d’amandiers,
Luisante de soleil, la jolie ville brille
Comme ointe par son huile. Alentour des cyprès

Suggèrent à l’esprit un rêve d’Italie :
Une vieille cité au pays des olives
Et comme il en est tant au coeur chaud du Midi !
Aujourd’hui, branle-bas à la Coopérative :

La cueillette est finie et l’on s’en va broyer
Les fruits aimés des dieux et offerts aux humains
Pour qu’ils en tirent l’huile odorante et sacrée ;
N’en pourra plus, demain, « lou mestre dou moulin » !

Le nectar se déroule, abondant et épais,
Et Mouriès se rengorge en songeant au renom
Que, comme d’habitude, elle va mériter :
Son huile est délicieuse ! En entendant son nom,

On salive déjà tant elle est le symbole
De cette perfection au coeur de la Provence.
Mais elle porte bien sa gloire oléicole,
La vivant humblement, sans trop d’outrecuidance…

 

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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