Le sommet

 

 Poème illustré par :

Gilbert Thomas
http://gilbthomas.blogspot.com

Il est arrivé vers une heure,
Souffle court, haleine gelée.
Il lui semblait qu’on entendait
Les trépidations de son coeur.

Il s’est assis. Et peu à peu
Un grand calme l’a envahi,
Qui a éteint l’énorme feu
Grondant encor au fond de lui.

Rien au-dessus, rien que du ciel,
Et un peu plus bas des sommets
Bleu-marine ou tout enneigés
Sous la lumière cuivre et miel.

Impression d’une joie totale
Qui soudain le débarrassait
D’anciennes taches un peu sales
Dans une vieille âme souillée.

Baigné de paix et de silence
Il n’est resté ainsi qu’une heure.
La plénitude du bonheur
Absolu, en Haute Provence …

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans La Haute Provence. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *