SONNET :
Lorsqu’il veut oublier qu’en une autre saison
Dormait auprès de lui sa charmante Juliette ;
Quand la honte s’en vient jouer les trouble-fête,
Son unique oasis, c’est encor sa maison.
Et pourtant il s’essaie à plus de déraison
En s’efforçant de vivre un peu à l’aveuglette ;
Il regarde alentour pour se vider la tête,
Mais presque malgré lui, il rentre à la maison
Car c’est sa faute, à lui ! C’est son comportement
De triste compagnon et de bien piètre amant
Qui ont bouté dehors son amie tant aimée.
Il n’y a que chez lui qu’il se sente encor bien,
Qu’il ressasse un peu moins repentir et regrets.
Mais sans son âme soeur, il est réduit à… rien !