Le gentil

Pourquoi est-il gentil,  trop gentil ? Pour qu’on l’aime ?
Parce que dans son clan il n’était point aimé ?
Lors il cherche l’amour, et pour mieux le trouver,
Il se dévoue à fond, résolvant les problèmes

De gens indifférents et qui trouvent normal
Qu’il s’occupe de tout jusqu’à l’absurdité…
Parce qu’il n’était rien dans le cœur de sa mère,
Tout au moins presque rien ? Un souffle, une misère.

Alors il est serviable, avec la gentillesse
Qu’il a tant recherchée quand il était enfant,
Qui lui a tant manqué… Mais malheureusement
Pour les gens tout ceci n’est que pure mollesse ;

Ils ne comprennent pas ce qu’on appelle amour,
Si ce n’est pour eux-même(s). Crève-coeur, chaque jour,
Car sa grande bonté devenue habitude
Paraît vraiment normale.  Et peu de  gratitude

De la part des amis, peu de reconnaissance
Si ce n’est quelquefois un merci obligé.
Il souffre du dédain, du mépris, du rejet
Des siens autour de lui, de leur indifférence…

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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