Le four

 

Le coeur de la ville est comme harassé :
Il brûle et il fond sous le grand brasier
Tout exacerbé du soleil géant :
Août est vraiment là et montre les dents.

On ne pourrait plus regarder le ciel :
Il est bien trop blanc, la lumière est telle
Qu’elle brûle tout jusqu’à la rétine.
Août est vraiment là, couleur de platine.

Et l’ombre elle-même est courte et brûlante,
Il coule partout une nue ardente
Qui enflamme tout et qui tarit l’eau.
Août est vraiment là, énorme brûlot.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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