Le banc

Poème illustré par un tableau de :

Robert Esnay
www.robert-esnay.com

Au fin-fond du jardin il est un très vieux banc
Tout simplement formé de trois poutres de bois
Clouées tout de travers et un peu de guingois.
C’est un endroit paisible où s’arrête le temps.

C’est là qu’on vient rêver et c’est là qu’on attend
De ressentir soudain du chagrin, un émoi
Nous ébranlant le coeur pour nous remettre droit
Et oublier enfin tous ses embêtements,

On est au calme, ici, il ne fait pas trop chaud
Et la calme fraîcheur au coeur de cet enclos
Est claire et transparente, elle vous rassérène.

La brise en friselant avive les couleurs
D’un printemps tout nouveau où la quiétude est reine,
On se sent presque heureux, encerclé par les fleurs.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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