La piscine

Ah !  Nous l’avons enfin cette belle piscine
Dont nous avons rêvé des mois et des années :
De faux airs de lagon et une eau azurine
Où nous pourrons sans doute rester immergés

Des heures sans bouger, légers comme des bulles !
Nous sommes des nababs et attendons juillet
Qui peut s’il le désire être une canicule :
Peut nous chaut après tout, nous allons nous baigner,

Et nager et plonger et vivre dans cette eau
Si rare par chez nous et donc d’autant plus chère !
Lors oublions  le chlore et son goût, le fardeau
Du temps qu’il faut donner pour qu’elle reste claire,

Et pensons aux soirées ronronnant de moustiques
Passées au bord de l’eau à manger des merguez,
A flotter dans le bleu, bercés par la musique
Des grillons stridulant dans les chênes kermès.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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