La carte postale

Poème illustré par un tableau de :

Pascal Giroud

www.pgiroud.com

Cher Peter, je t’envoie cette carte postale
Du Midi de la France : le Vieux Port de Marseille ;
Un endroit merveilleux tout baigné de soleil
En Méditerranée. La mer y est étale

Et bleue comme tes yeux, avec des reflets gris.
Marseille – hélas ! est sale, et c’est vraiment dommage
Sous ce ciel flamboyant et toujours sans nuages.
Tu crois que j’y vais fort ? C’est ce qu’on  dit ici…

La ville est surplombée par une Bonne Mère
Qui porte sur son bras un immense bébé.
C’est étrange, vraiment, car comment ces Français
Tellement cartésiens peuvent-ils donc s’y faire ?

Tu aurais dû venir ! Ces gens si volubiles,
Criards et agités, cette foule brouillonne
Dans ces rues colorées où tant de vie bouillonne…
On en a le tournis ! Mais comment une ville

Peut-elle être aussi folle et aussi attachante ?
Je ne m’en lasse pas et j’en suis amoureux.
Allons, je dois penser à tes charmants yeux bleus,
A Boston qui m’attend : c’est demain que je rentre…

 

 

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Marseille. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.