Antibes

Poème illustré par : 

Didier Ioculano 
www.picasaweb.google.com

Du haut de tes remparts, Antibes massaliote,
Tu surveillais les flots vineux à l’horizon.
Au-dessus de la ville le soleil était blond
Comme il l’est aujourd’hui sur la mer qui cahote.

Le soleil était blond comme il l’est aujourd’hui,
Rosissant ta muraille aux vieilles pierres grises.
Antibes la robuste et la jamais-surprise,
Bien au chaud dans tes murs, vieille ville jolie.

Ton cap s’avance en bec sur la mer bleu-marine
Et brise en deux le vent qui prend dans ses lacis
Les gens se baladant place du Révély,
Et se glisse en feulant par la Porte Marine.

 Et parfois en été, même la rue du Bas
Vibre d’un rythme sourd  jazzy et tout puissant.
Le Festival sonore et bruyant de Juan
S’insinue trépidant jusqu’au cours Masséna.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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